jeudi 29 novembre 2007

Douze ans pour apprendre des mauvaises habitudes

par John Taylor Gatto
publié dans Guide Ressources, janvier-février 1992

Il y a 26 ans, n’ayant rien de mieux à faire, j’ai essayé l’enseignement. Je suis professeur diplômé de langue et de littérature anglaises, mais je n’enseigne pas l’anglais, j’enseigne l’école – et je gagne des prix à faire ça.
Bien sûr, enseigner signifie différentes choses selon les endroits, mais il y a sept leçons capitales qui sont enseignées partout.

Les sept leçons capitales
Une femme m’a écrit récemment : « La chose la plus importante pour les enfants est qu’il y ait un certain sens à ce qu’ils apprennent, qu’ils comprennent que chaque chose s’intègre à un système, qu’ils ne soient pas seulement soumis à un déluge d’informations qu’ils doivent absorber sans pouvoir rien dire. C’est ça l’important : faire comprendre, rendre cohérent. »

Elle se trompe. La première chose que j’enseigne, c’est la confusion. J’enseigne que rien n’est relié à rien. J’enseigne des tas de choses, trop de choses : l’orbite des planètes, la loi des grands nombres, les adjectifs, la danse, la gymnastique, le chant, les exercices de feu, les langages informatiques, les réunions de parents, les congés pédagogiques, les tests standardisés et une ségrégation par l’âge qui ne ressemble à rien de ce que l’on voit dans le monde extérieur.

Ce manque de cohérence se retrouve même dans les meilleures écoles. Heureusement, les enfants n’ont pas de mots pour décrire la panique et la colère qu’ils ressentent devant la violation constante de l’ordre naturel des choses et devant ce qu’on essaie de faire passer pour une éducation de qualité. On dirait que les éducateurs croient qu’il vaut mieux quitter l’école avec un jargon superficiel dérivé de notions d’économie, de sociologie et de sciences naturelles plutôt qu’avec une authentique soif d’apprendre. Alors qu’une éducation de qualité exigerait un approfondissement des connaissances, les enfants ne perçoivent que de la confusion de la part des trop nombreux adultes qui leur enseignent, sans lien entre eux, qui prétendent, pour la plupart posséder une expertise qu’ils n’ont pas.

Pensez à tous les grands apprentissages naturels : marcher, parler, suivre le soleil de l’aube au crépuscule, regarder les gestes d’un fermier, d’un forgeron, d’un cordonnier; regarder votre mère préparer un repas de fête. Dans chacune de ces activités, les parties sont en harmonie parfaite, chaque geste se justifie et éclaire le passé et le futur. À l’école, on n’apprend pas comme cela, dans aucun cours.

J’enseigne la séparation, une fragmentation infinie qui s’oppose à la cohésion. Ce que je fais ressemble plus à un télé-horaire qu’à un schéma ordonné. Dans un monde où la famille n’est plus qu’un fantôme parce que les deux parents travaillent, où les déménagements, les changements d’emploi ou l’ambition les ont rendus incapables de fonctionner comme une famille, j’enseigne comment accepter que notre destin soit la confusion.

La deuxième chose que j’enseigne c’est la « position de classe ». J’enseigne que vous devez rester dans le groupe auquel vous appartenez. Au fil des années, les étiquettes qu’on colle aux enfants se sont multipliées au point qu’il est difficile de retrouver l’être humain derrière ses étiquettes. Classer les enfants semble une entreprise d’envergure fort profitable, même si le but poursuivi n’est pas facile à saisir. Je ne sais pas pourquoi les parents laissent faire l’école sans protester.

Mais ce n’est pas de mes affaires. Mon travail consiste à faire en sorte que mes élèves apprécient d’être enfermés avec d’autres enfants qu’on a classés comme eux. Du moins à ce qu’ils fassent contre mauvaise fortune bon cœur. Si je fais bien mon travail, les enfants ne peuvent même pas s’imaginer ailleurs parce que je leur ai montré comment envier les classes plus fortes et comment mépriser les classes allégées. C’est la grand leçon de l’école de la compétition. Vous apprenez à connaître votre place.

En dépit des statistiques qui disent que 99% des enfants sont dans leur groupe pour y rester, j’encourage toujours mes enfants à viser des résultats supérieurs, en leur faisant miroiter la possibilité d’accéder à une classe plus forte. Je leur dis souvent qu’un jour, leur employeur les engagera à cause de leurs bons résultats scolaires, même si je sais que les employeurs sont complètement indifférents à ce genre de choses. Je ne mens jamais carrément mais j’en suis venu à la conclusion que la vérité et l’enseignement sont incompatibles, comme Socrate l’a compris il y a 2000 ans. Les enfants apprennent que chacun a sa place dans la pyramide et qu’il n’y a pas moyen d’y échapper sauf par la magie de la classification. Vous devez rester où on vous à mis jusqu’à ce que le miracle survienne.

Ma troisième leçon est l’indifférence. J’enseigne aux enfants à ne pas accorder trop d’importance aux choses, quelles qu’elles soient, même s’ils doivent faire semblant du contraire. Subtilement, je leur demande de s’impliquer totalement dans mes cours, de montrer de l’intérêt. C’est touchant, ça impressionne tout le monde, même moi. Quand je suis à mon meilleur, je planifie mes cours pour produire cet élan d’enthousiasme. Mais quand la cloche sonne, j’insiste pour qu’ils abandonnent tout ce que nous étions en train de faire et qu’ils se rendent rapidement à leur prochain cours. Il doivent s’allumer et s’éteindre comme des commutateurs. On ne finit jamais rien d’important, ni dans ma classe, ni dans aucune autre classe. Les élèves expérimentent la vie comme un plan de paiement par mensualités.

En fait, la cloche leur enseigne qu’aucun travail ne mérite d’être terminé. Alors, pourquoi s’en faire? Des années de cloche révèlent la véritable nature du temps scolaire, elles détruisent le passé et le futur, elles rendent tous les intervalles parfaitement identiques, comme une carte topographique montre chaque montagne et chaque rivière de la même manière mais en ne disant rien de la vie qui les habite. Les cloches inoculent le virus de l’indifférence.

Ma quatrième leçon est celle de la dépendance émotionnelle. Avec mes étoiles et mes corrections en rouge, mes sourires et mes grimaces, mes récompenses et mes punitions, je leur apprends à subordonner leur volonté à l’ordre hiérarchique prédéterminé. Dans une école, n’importe quelle personne qui détient l’autorité peut vous accorder ou vous enlever des droits, sans possibilité d’appel, parce que les droits n’existent pas, même pas celui de la liberté d’expression. Comme les enfants et les adolescents essaient constamment d’affirmer leur individualité, je tranche rapidement et sans nuance. L’individualité est dangereuse parce qu’elle sabote toutes les tentatives de classification.

Exemple courant : les enfants cherchent à être seuls un moment prétextant aller aux toilettes, ou aller boire. Je sais que ce n’est pas vrai mais je leur permets de me tromper parce que ça les conditionne à dépendre de mon bon vouloir. Les enseignants ne reconnaissent pas de droits, seulement des privilèges qui peuvent être retirés.

La cinquième chose que j’enseigne est la dépendance intellectuelle. Les bons citoyens attendent qu’un professeur leur dise quoi faire. Nous attendons que d’autres gens, mieux formés que nous, donnent une signification à nos vies. C’est la leçon la plus importante. Seulement moi – ou plutôt seuls ceux qui me payent peuvent décider ce que vous devez étudier. L’expert fait tous les choix importants. Si on me dit que l’évolution est un fait plutôt qu’une théorie, je leur répète comme on me l’a dit, et je punis ceux qui ne sont pas d’accord. Ce pouvoir de contrôler ce que les enfants pensent me permet de séparer ceux qui réussissent de ceux qui échouent. Les enfants qui réussissent pensent comme je leur dis sans trop résister et avec un certain enthousiasme. Parmi les millions de choses valables à étudier, je choisis les rares auxquelles nous consacrons du temps. Ou bien c’est mon employeur qui le fait à ma place. Ce sont ses choix. Pourquoi devrais-je argumenter? La curiosité n’a pas de place dans mon travail, seulement la conformité.

Évidemment, les mauvais enfants n’acceptent pas cela, même s’ils n’ont pas les concepts pour savoir ce qu’ils combattent. Heureusement, il y a des méthodes pour casser ceux qui résistent. C’est plus difficile évidemment si l’enfant a des parents qui viennent à son aide, mais ça arrive de moins en moins en dépit de la mauvaise réputation des écoles. En 26 ans d’enseignement, je n’ai jamais rencontré un seul parent, de la classe moyenne, qui croyait que l’école de son enfant était une mauvaise école. C’est un bel exemple de ce qui arrive quand les parents eux-mêmes ont bien appris les sept leçons.

Les bons citoyens attendent l’expert qui leur dira quoi faire. Toute notre économie dépend de cette leçon. Pensez à ce qui arriverait si nos enfants n’étaient pas conditionnés à être dépendants. Les distractions commerciales de toutes sortes, incluant la télévision, disparaîtraient à mesure que les gens réapprendraient à créer leur propre plaisir. Les conseillers et les thérapeutes de tout acabit verraient diminuer avec horreur la cohorte des handicapés psychiques. Une bonne partie des avocats, des médecins et des ingénieurs disparaîtrait en même temps que l’industrie du vêtement et les professeurs à moins qu’un approvisionnement garanti de gens incapables ne continue de sortir de l’école chaque année.

Ne votez pas trop rapidement pour une réforme radicale de l’école si vous voulez continuer à recevoir votre chèque de paie. Nous avons construit un mode de vie qui dépend de gens qui font ce qu’on leur dit parce qu’ils ne savent pas eux-mêmes comment décider quoi faire. C’est une des leçons les plus importantes que j’enseigne. Pour l’amour de Dieu, ne faites pas couler le bateau!

Ma sixième leçon est que l’estime de soi dépend des autres. Si vous avez déjà essayé de faire rentrer dans le rang un enfant convaincu que ses parents vont l’aimer peu importe ce qu’il fait, vous savez qu’il est impossible de faire plier des gens sûrs d’eux-mêmes. Comme notre monde ne survivrait pas longtemps à une marée de gens sûrs d’eux, j’enseigne que votre estime de vous-même dépend de l’opinion d’experts.

À chaque mois, les parents reçoivent un rapport très précis, qui leur dit à quel pourcentage ils devraient être mécontents de la performance de leurs enfants. L’écologie de la bonne éducation, tout comme l’économie, dépend d’une insatisfaction perpétuelle. Même si on accorde peu de temps ou de réflexion à fabriquer ces dossiers quantitatifs, leur poids force l’enfant à tirer certaines conclusions sur lui-même et sur son avenir : il est un incapable. L’auto-évaluation, la clé de voûte de tous les grands systèmes philosophiques, n’entre jamais en ligne de compte.

Grâce aux dossiers, aux diplômes, et aux tests, les enfants apprennent à ne pas se faire confiance ou à ne pas faire confiance à leurs parents, mais en revanche à se fier à l’évaluation d’officiels patentés. On doit dire aux gens ce qu’ils valent.

La septième leçon : vous ne pouvez pas vous cacher. Les enfants sont constamment surveillés : mes collègues et moi-même les avons continuellement à l’oeil. Les enfants n’ont aucun temps à eux ni espace privé. Il n’y a que cinq minutes entre les cours pour empêcher toute fraternisation indue. On encourage les élèves à révéler les secrets des autres. J’encourage également les parents à me fournir des rapports sur les désirs profonds de leurs enfants.

Je donne une sorte d’enseignement étendu appelé « devoirs » pour que la surveillance se fasse aussi à la maison. Autrement, les élèves pourraient avoir du temps pour apprendre quelque chose auprès de leur père ou de leur mère, ou en côtoyant quelqu’un du voisinage. La tentation d’apprendre autrement est toujours prête à s’emparer des esprits inoccupés.

À cause de la surveillance constante et du manque d’intimité, un enfant apprend qu’il ne peut faire confiance à personne et que l’intimité n’est pas légitime. La surveillance est une idée centrale dans des oeuvres comme La République, Le Léviathan ou La Nouvelle Atlantide. Les hommes qui ont écrit ces livres, tous sans enfants, ont découvert la même chose : on doit surveiller de près les enfants si on veut garder un contrôle serré sur la société.

À chacun sa place dans la pyramide
La grande victoire du système d’éducation obligatoire, c’est que, même parmi les meilleurs enseignants et les meilleurs parents, seulement quelque uns peuvent imaginer les choses différemment. « Les enfants doivent savoir lire et écrire, n’est-ce-pas? Ils doivent savoir additionner et soustraire, n’est-ce-pas? Ils doivent apprendre à obéir s’ils veulent conserver un emploi. »

Pour se perpétuer, une société comme la nôtre a besoin que le gouvernement ait le monopole sur l’éducation et que cette dernière soit obligatoire. Jadis, nous avions aussi l’école mais pas trop et seulement jusqu’où un individu le voulait. Les gens apprenaient à lire, à écrire et à compter. La vérité, c’est qu’il faut à peu près 100 heures pour transmettre les bases de la lecture, de l’écriture et des mathématiques pour autant que les auditeurs veuillent apprendre. Des millions de personnes apprennent ça par elles-mêmes.

Ce n’est pas vraiment difficile. L’école insiste sur les « apprentissages de base », qui sont en fait un écran de fumée derrière lesquel les écoles s’approprient les enfants pendant douze ans pour leur inculquer les sept leçons.

Les écoles enlèvent aux enfants la possibilité de jouer un rôle actif dans la vie communautaire – elles détruisent même les communautés en confiant l’entraînement des enfants à des experts patentés – et elles nous assurent que nos enfants ne grandiront pas comme des humains complets. Aristote disait que sans un rôle actif dans la vie communautaire, vous ne pouviez pas espérer devenir une personne saine. Prenez le temps d’observer la prochaine fois que vous passerez près d’une école ou d’un foyer pour personnes âgées. Vous verrez qu’il avait raison.

Savoir si nous devrions avoir un programme national ou non est un faux débat : nous en avons déjà un, en sept leçons bien définies. Un tel programme produit une paralysie physique, intellectuelle et morale. Aucun changement de contenu ne pourra suffire à renverser ses effets pervers. L’hystérie actuelle à propos des résultats scolaires de plus en plus faibles nous fait passer à côté du problème. Les écoles enseignent exactement ce qu’elles sont supposées enseigner : comment être un bon Égyptien et reconnaître sa place dans la pyramide.

L’école : une agence d’emploi
Rien de cela n’est inévitable. Rien de cela n’est impossible à changer. Il y a plusieurs façons d’élever de jeunes personnes et il n’y en a pas une qui soit la bonne. Nous nous en rendrions compte si nous brisions le pouvoir de l’illusion créée par l’école. Contrairement à ce que les médias claironnent, la compétition internationale n’est pas une menace mortelle pour notre pays. L’économie mondiale n’a rien à voir avec le besoin d’emplois, de maisons à prix abordable, d’écoles et de services de santé adéquats, d’un gouvernement honnête et responsable, d’un renouveau social et culturel et de la simple justice. Toutes les ambitions d’hégémonie internationale sont fondées sur une définition de la productivité et de la vie étrangère à la réalité humaine. Ceci serait plus évident si nous redécouvrions le sens de la vie là où il est : dans la famille, les amis, le passage des saisons, les cérémonies et les rituels simples, dans la curiosité, la générosité, la compassion, le fait de rendre service, dans l'’ndépendance et l'intimité, dans toutes ces choses gratuites et peu coûteuses qui créent les vraies familles, les vrais amis et les vraies communautés. Nous serions alors tellement autosuffisants que nous n’aurions même plus besoin de notre suffisance matérielle actuelle.

Pensez encore une fois aux sept leçons de l’école : confusion, assignation à une classe, indifférence, dépendance émotionnelle et intellectuelle, estime de soi conditionnelle et surveillance. C’est un très bon entraînement pour la sous-classe des gens à jamais incapables de trouver le centre de leur propre vie. Il n’est pas étonnant que Socrate se soit scandalisé qu’on l’accuse d’avoir exigé de l’argent pour enseigner. La professionnalisation de l’enseignement remplit une fonction qui reviendrait à tout le monde dans une communauté saine et rend difficiles des choses intrinsèquement faciles à apprendre – comme lire, écrire et compter – en insistant pour qu’elles soient enseignées selon des procédures pédagogiques strictes.

Sans exploiter la peur, l’égoïsme et l’inexpérience des enfants, les écoles ne survivraient pas longtemps – et moi non plus en tant que professeur. Une école qui oserait enseigner le sens critique ne survivrait pas très longtemps. L’école a remplacé l’Église dans notre société séculière et, comme l’Église, on droit croire ses enseignements sur parole.

Personne ne sort intact du programme des sept leçons, même pas les professeurs. La méthode est profondément anti-éducative. On ne pourra pas la rafistoler. Le plus ironique, c’est que le besoin de l’école d’être repensé de fond en comble coûterait tellement moins que ce que nous dépensons maintenant que des intérêts très puissants ne peuvent laisser faire ça. Comprenez-moi bien, le domaine dans lequel je suis est d’abord et avant tout une agence d’emploi. Nous refusons de réduire nos activités ou de diversifier nos produits, même pour aider les enfants à bien grandir. Le système éducatif est une industrie qui n’est sujette ni aux procédures comptables reconnues ni au sain scalpel de la compétition.

Nous avons besoin d’une sorte de système de libre-marché, où des écoles familiales, des petites écoles d’entreprises, des écoles confessionnelles, des écoles de métiers et des école rurales sont en compétition avec les écoles publiques.

Ces choix existent en miniature à l’heure actuelle, reliques d’un passé fort et vigoureux, mais ils ne sont accessibles qu’aux courageux, aux chanceux, aux riches ou aux débrouillards.

Détrompez-vous si vous pensez que de bons programmes, du bon équipement ou de bons professeurs sont cruciaux pour l’apprentissage scolaire de vos enfants. Les pathologies dont j’ai parlé viennent du fait que les leçons de l’école empêchent les enfants d’avoir des rendez-vous importants avec eux-mêmes et avec leurs familles, de trouver leur propre motivation et d’apprendre la persévérance, la confiance en soi, le service, le courage, la dignité et l’amour qui sont les choses importantes qu’on apprend à la maison.

Il y a 30 ans, on pouvait encore apprendre ces choses après l’école. Mais la télévision a maintenant pris presque tout le temps qui reste et la combinaison de la télévision et du stress particulier aux familles à double revenus ou aux familles monoparentales a englouti ce qui était le temps en famille. Nos enfants n’ont plus de temps pour grandir comme des humains complets et ils n’ont que des terrains vagues pour le faire. Nous serons bientôt forcés d’apprendre la valeur des choses non matérielles : le prix de la survie exigera un niveau de vie plus modeste.
On ne peut pas apprendre ces leçons dans les écoles actuelles. Allez à l’école, c’est comme commencer la vie avec une sentence de 12 ans de pénitencier où les seules choses vraiment apprises seront des mauvaises habitudes. Je le sais. J’enseigne l’école et je gagne des prix à le faire.

Traduit et adapté de l’américain par Christian Lamontagne
Ce texte a déjà été publié dans le magazine américain The Sun et il est reproduit avec la permission de l’auteur.


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